À propos

Une belle aventure

Alors qu’il regardait des vidéos de motos sur Internet, Marc-André Pagé est tombé sur la série : Harley and the Davidsons. C’est à ce moment qu’il a réellement découvert la discipline du Board Track, soit l’ancêtre du Flat Track que l’on connaît aujourd’hui. Il s’est alors demandé s’il y avait un sport semblable plus sécuritaire toujours en activité.

« Et là, je suis tombé sur des courses de l’American Flat Track, se souvient l’homme fort passionné. Je les ai toutes écoutées. […] C’était complètement spectaculaire. Des gars qui roulent à 150 km/h sur des ovales […] de poussière de pierre. C’est complètement fou. Je me suis dit que c’est sûr que je voulais voir ça au Québec. »

Le premier réflexe du président de Flat Track Québec a été de faire ses propres recherches sur cette discipline. Et il s’est rendu compte que le sport avait déjà été très populaire au cours des années précédentes dans la Belle Province.

« J’ai toujours voulu faire de quoi de ma vie, explique celui qui aime voir les projecteurs sur les pilotes plutôt que sur lui. Je suis un gars généreux. Je me suis demandé s’il y avait peut-être une façon de ramener ça au Québec. […] Je me suis rendu compte qu’il y avait plusieurs pilotes qui étaient encore actifs, dont quelques Québécois qui couraient au championnat canadien en Flat Track. Après les avoir consultés, ils m’ont dit que c’est sûr que ce serait le fun d’avoir ça au Québec, mais que personne ne voulait s’en occuper parce que c’était trop risqué. J’ai décidé de [tenter] ma chance. »

Une belle aventure

Flat Track Québec a officiellement pris son envol après la création de sa première piste ovale à Pont-Rouge. Plusieurs commanditaires, coureurs du Québec ainsi que d’anciens promoteurs ont cru au projet.

« Après ça, notre but était de bâtir une piste de course à temps plein là-bas, commente Marc-André Pagé. […] Malheureusement, vu que les arbres avaient repoussé sur le terrain, l’Environnement ne nous permettait pas de recouper ces arbres-là pour permettre l’installation d’une nouvelle piste de course permanente. C’est pour ça que ça a arrêté à Pont-Rouge. […] À ce moment-là, je ne pouvais pas laisser tomber tout le monde ; on venait de relancer quelque chose. »

Après plusieurs tentatives, Flat Track Québec a finalement eu sa chance au mythique Hippodrome Trois-Rivières, là où ont eu lieu « les plus grosses courses ». Et le succès a été instantané. Si par la suite l’organisation s’est associée avec la piste du Thetford X-Treme Dirt Stadium, l’expérience a été de courte durée en raison de la pandémie.

« Flat Track Québec n’a pas été impliqué financièrement dans l’opération, précise Marc-André Pagé. Par contre, nous avons travaillé sur le développement, la publicité, la façon d’attirer les pilotes […] pour que la piste devienne quelque chose. […] On était sur une super lancée. Malheureusement [avec la pandémie], je me voyais mal organiser des courses. C’est pour ça qu’on a décidé de se reculer. »

Flat Track Québec présente maintenant des événements été comme hiver dans le cadre de compétitions de plus grande envergure.

Un texte de Vincent Lambert, Grand Prix de Valcourt

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